Source : http://nacene.over-blog.com/article-14949878.html |
Peut-être que si le microcosme parisien d'élites, incluant des journalistes (et dont je souhaites faire partie soi dit en passant), ne se fermait pas autant sur ce douillet cocon de la ville lumière, et partait à l'aventure, en "grand reporter", explorer le fin fond de l'Ardèche et le trou Tarnais, les gens se sentiraient à nouveaux connectés à leurs journaux. Oui, il s'agirait de comprendre ce que le Toulousain, le Marseillais, le Lyonnais, le Montpelliérain achète comme journal le matin et enfin se remettre en question.
Quel contenu recherche le Français? Pas le parisien, le Français? Et si pour une fois, la France était prise en compte dans sa globalité et non pas comme Jean-Jacques Gravier le titrait si justement comme Paris...et le désert français.
Oui, nous sommes là, nous sommes vivants, aussi Français que vous, nous provinciaux. Nous aimerions jouir du même accès à la culture que vous, du même accès à l'information que vous et donc comme le souligne cette étude, nous aimerions profiter du même intérêt médiatique que PARIS PARIS PARIS.
Anecdote au passage, puisque je veux devenir journaliste, mais que mon accent chante comme le soleil (Ooooh mon Païs, Oh Toulouuuuuse), il faudra que je gomme mon accent si je souhaite travailler dans une radio ou une télé Parisienne (je n'ose dire nationale...).
Alors quoi, je gomme ma personnalité, ma voix, ce qui fait que je suis moi quotidiennement sous prétexte que je ne rentre pas dans la nombre d'une région donnée?? S'il est clair que le sacrifice en vaux la chandelle, j'ose quand même espérer que les choses, changeront et que la province et ses habitants ne seront plus appréhendés comme inférieur à la capitale française.
N'ayons pas honte d'apprécier les plaisirs d'une bonne tomate gorgée de soleil du sud de la France, et n'hésitons pas à le rappeler, à ces Parisiens qui méprisent, ce qu'ils ne savent apprécier.